
L’année 2025 se distingue déjà par des événements climatiques marquants : canicules extrêmes, incendies record, sécheresses, crues locales. Dans ce contexte, il est utile à mi-parcours (fin 2025) de faire un bilan des sinistres climatiques, et de tirer les leçons pour les assurés : que faut-il anticiper, quelles garanties adapter, comment mieux se protéger ?
Événements marquants de 2025 à ce jour
- Incendies : l’été 2025 a été l’un des plus chauds jamais enregistrés en France, avec des hectares brûlés largement au-dessus de la moyenne.
- Sécheresse : de nombreuses régions ont souffert d’un déficit hydrique sévère, impactant les sols, la végétation, les infrastructures.
- Inondations locales : des épisodes de pluies intenses ont provoqué des crues soudaines, particulièrement dans les zones urbaines mal drainées.
Ces phénomènes ont généré des demandes massives de sinistres : selon le rapport MRN, en 2025 (jusqu’à présent), plus de 146 000 sinistres ont été enregistrés pour un coût estimé à 785 millions d’euros.
Chiffres clés et tendances
- Le régime Cat Nat, fondement de la couverture des catastrophes naturelles, est soumis à une pression croissante pour résister à des événements de plus forte intensité.
- Le coût des sinistres climatiques pourrait doubler d’ici 2050 si les tendances se poursuivent, selon les projections actuelles.
- Le secteur assurance non vie en France a vu ses primes augmenter de +6,1 % entre 2023 et 2024, pour faire face aux surcoûts des sinistres.
- Les assurés paient de plus en plus de surprimes, franchises ou exclusions dans les zones sensibles.
Leçons importantes pour les assurés
- Mettre à jour vos garanties
Vérifiez que vous avez des garanties adaptées aux risques (dommages des eaux, tempêtes, incendies, bris de glace).
- Renforcer la prévention
- installation de systèmes d’évacuation d’eau
- mise en place de revêtements résistants
- éloignement des végétaux inflammables
- alerte météo et notification proactive
- Anticiper les coûts
Même si une garantie existe, une franchise trop élevée ou une surprime peuvent rendre la protection inefficiente.
- Diversifier votre couverture
Certaines garanties spécialisées (assurance incendie forestier, couverture extrême) peuvent compléter un contrat classique.
- Adopter un comportement vigilant
Lors d’alerte météo : ranger les objets extérieurs, fermer les ouvertures, surveiller les débordements, débrancher les équipements électro-domestiques proches des zones exposées.
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Foire aux questions (FAQ)
> Qu’est-ce qu’un sinistre climatique ?
C’est un dommage causé directement par un phénomène naturel (inondation, tempête, sécheresse, incendie, etc.) reconnu comme catastrophe naturelle ou non selon les conditions prévues dans le contrat.
> Est-ce que tout est couvert par l’assurance habitation ?
Non. Tout dépend des garanties souscrites : certains contrats excluent les dommages causés par l’eau ou l’incendie extrême.
> Que fait le régime Cat Nat ?
Il permet une indemnisation pour les dommages reconnus par arrêté préfectoral suite à une catastrophe naturelle, en complément des garanties de base.
> Les primes vont-elles encore augmenter à cause du climat ?
Oui, c’est probable. Les assureurs intègrent le coût croissant des sinistres climatiques dans leurs tarifs.
> Puis-je assurer mes biens si je vis en zone à risques ?
Oui, mais vous risquez des surprimes, des exclusions, ou une couverture limitée. Vous devez anticiper les contraintes et adapter votre logement.